l'histoire de la physique
L'histoire de la physique essaie de retracer l'origine et l'évolution des idées, des méthodes, des hommes et des connaissances des sciences physiques.
Les physiciens en ont souvent une conscience aiguë (Einstein, Heisenberg, Schrödinger, Prigogine, Feynman, etc.). La place de la physique est d'ailleurs primordiale dans l'histoire des sciences, et l'épistémologie repose largement sur son histoire.
Pour échapper à la pure chronologie, on peut noter l'imbrication de plusieurs problématiques parallèles :
* déterminisme et physique probabiliste ; Laplace a à peine conçu le projet d'une explication mécaniste totale de la nature --une tradition qui culminera avec Einstein--, que Fourier s'intéresse aux échanges de chaleur, ouvrant une voie qui y échappera complètement
* équilibre stable et turbulences ; jusqu'au XXe siècle, la physique s'était intéressée aux lois qui gouvernaient les états d'équilibres, considérant les phénomènes hors de l'équilibre comme dissipatifs (entropie) ; plus récemment, une nouvelle tradition s'est intéressé aux phénomènes d'ordre loin de l'équilibre (Prigogine, Maturana)
* objectif et subjectif (ou universalisme et relativisme) : la physique existe-t-elle en dehors de toute observation de la Nature, ou la fondons-nous sur une idée d'expérimentateur qui participe involontairement au phénomène qu'il pense simplement décrire ? Ce dernier point de vue, en gestation dans la tradition empiriste, a gagné du terrain avec les notions de relativité (de Galilée, puis de Lorentz et Einstein, en passant par l'étrange principe de Mach), l'interprétation de Copenhague en mécanique quantique et l'hypothèse d'Everett.
* réfutabilité : tous les concepts de la physique sont-ils bien réfutables au sens de Karl Popper
pour autre information clic ici
http://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_de_la_physique
L'histoire de la physique essaie de retracer l'origine et l'évolution des idées, des méthodes, des hommes et des connaissances des sciences physiques.
Les physiciens en ont souvent une conscience aiguë (Einstein, Heisenberg, Schrödinger, Prigogine, Feynman, etc.). La place de la physique est d'ailleurs primordiale dans l'histoire des sciences, et l'épistémologie repose largement sur son histoire.
Pour échapper à la pure chronologie, on peut noter l'imbrication de plusieurs problématiques parallèles :
* déterminisme et physique probabiliste ; Laplace a à peine conçu le projet d'une explication mécaniste totale de la nature --une tradition qui culminera avec Einstein--, que Fourier s'intéresse aux échanges de chaleur, ouvrant une voie qui y échappera complètement
* équilibre stable et turbulences ; jusqu'au XXe siècle, la physique s'était intéressée aux lois qui gouvernaient les états d'équilibres, considérant les phénomènes hors de l'équilibre comme dissipatifs (entropie) ; plus récemment, une nouvelle tradition s'est intéressé aux phénomènes d'ordre loin de l'équilibre (Prigogine, Maturana)
* objectif et subjectif (ou universalisme et relativisme) : la physique existe-t-elle en dehors de toute observation de la Nature, ou la fondons-nous sur une idée d'expérimentateur qui participe involontairement au phénomène qu'il pense simplement décrire ? Ce dernier point de vue, en gestation dans la tradition empiriste, a gagné du terrain avec les notions de relativité (de Galilée, puis de Lorentz et Einstein, en passant par l'étrange principe de Mach), l'interprétation de Copenhague en mécanique quantique et l'hypothèse d'Everett.
* réfutabilité : tous les concepts de la physique sont-ils bien réfutables au sens de Karl Popper
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